Le moyen sûr d’exceller en quelque chose n’est autre que d’avoir une attention à toute épreuve, imperturbable, pendant que vous êtes après ; et alors il ne vous faut pas la moitié du temps qui serait nécessaire autrement, car une application longue, pénible et embrouillée, est le fait d’un esprit pesant ; mais les bons esprits ont une attention réglée et suivie, et ils saisissent d’abord leur objet.

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Le moyen sûr d’exceller en quelque chose n’est autre que d’avoir une attention à toute épreuve, imperturbable, pendant que vous êtes après ; et alors il ne vous faut pas la moitié du temps qui serait nécessaire autrement, car une application longue, pénible et embrouillée, est le fait d’un esprit pesant ; mais les bons … Lire la suite­­

Jules-César, qui avait une noble soif de la gloire, avait coutume de dire qu’il aimerait mieux être le premier dans un village que le second à Rome ; et même il pleurait quand il vit la statue d’Alexandre-le-Grand, en faisant réflexion qu’Alexandre avait acquis à l’âge de trente ans plus de gloire que lui, qui avait dépassé cet âge. Voilà les sentiments qui grandissent un homme, et ceux qui ne les ont point passeront leur vie dans l’obscurité et le mépris ; au lieu que ceux qui tâchent de l’emporter sur tous sont du moins sûrs d’en surpasser un bon nombre.

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Jules-César, qui avait une noble soif de la gloire, avait coutume de dire qu’il aimerait mieux être le premier dans un village que le second à Rome ; et même il pleurait quand il vit la statue d’Alexandre-le-Grand, en faisant réflexion qu’Alexandre avait acquis à l’âge de trente ans plus de gloire que lui, qui … Lire la suite­­

O famille ! ô mystère ! ô cœur de la nature ! Où l’amour dilaté dans toute créature Se resserre en foyer pour couver des berceaux, Goutte de sang puisée à l’artère du monde Qui court de cœur en cœur toujours chaude et féconde, Et qui se ramifie en éternels ruisseaux !.

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O famille ! ô mystère ! ô cœur de la nature ! Où l’amour dilaté dans toute créature Se resserre en foyer pour couver des berceaux, Goutte de sang puisée à l’artère du monde Qui court de cœur en cœur toujours chaude et féconde, Et qui se ramifie en éternels ruisseaux !. O famille ! … Lire la suite­­

Toi qui fis la mémoire, est-ce pour qu’on oublie ?. .. Non, c’est pour rendre au temps à la fin tous ses jours. Pour faire confluer, là-bas, en un seul cours. Le passé, l’avenir, ces deux moitiés de vie Dont l’une dit jamais et l’autre dit toujours.

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Toi qui fis la mémoire, est-ce pour qu’on oublie ?. .. Non, c’est pour rendre au temps à la fin tous ses jours. Pour faire confluer, là-bas, en un seul cours. Le passé, l’avenir, ces deux moitiés de vie Dont l’une dit jamais et l’autre dit toujours. Toi qui fis la mémoire, est-ce pour qu’on … Lire la suite­­