Car lorsqu’on parle d’amour, il faut distinguer les trois acceptations de ce mot que les grecs dénommaient agapé, philia et eros. Tandis que les deux premières faisaient allusion aussi bien à l’amour désintéressé et généreux qu’à l’amitié, seul eros délimitait une réalité qui ressemble à la notre. Seul eros était selon les Grecs, un amour fou, absolu, celui qui fait que les gens se retrouvent dans des situations proches du délire, pour tout oublier, pour s’arracher au monde frustrant et sauvage qui est le nôtre, le substituer aux autres liens absents, compenser leurs échecs, prendre la place de toute spiritualité. Cet amour-là s’est développé comme la foudre et chacun est prêt à tout pour le vivre.

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Car lorsqu’on parle d’amour, il faut distinguer les trois acceptations de ce mot que les grecs dénommaient agapé, philia et eros. Tandis que les deux premières faisaient allusion aussi bien à l’amour désintéressé et généreux qu’à l’amitié, seul eros délimitait une réalité qui ressemble à la notre. Seul eros était selon les Grecs, un amour … Lire la suite­­

L’amour passion est une véritable emprise sectaire dans la société actuelle que l’on ne perçoit pas comme telle, car il semblerait que ce soit une secte autorisée même si elle peut s’avérer plus dangereuse que celles contre lesquelles nos gouvernants ne cessent de nous mettre en garde. J’ai alors compris que tant que les lois ne changeront pas, la sujétion amoureuse restera une maladie qu’aucun psychothérapeute, si brillant soit-il ne pourra guérir. Car le psychothérapeute seul ne peut pas, de son divan, déculpabiliser un individu que la société dans son ensemble tient pour responsable de son sort.

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L’amour passion est une véritable emprise sectaire dans la société actuelle que l’on ne perçoit pas comme telle, car il semblerait que ce soit une secte autorisée même si elle peut s’avérer plus dangereuse que celles contre lesquelles nos gouvernants ne cessent de nous mettre en garde. J’ai alors compris que tant que les lois … Lire la suite­­

Ce qui fait un couple, c’est la nourriture : un couple c’est quand deux respirent le même air, avalent la même nourriture – la même amertume ou la même joie. Et ces deux-là, qu’est-ce qu’ils mangent ? Ils mangent de la souffrance, du malheur.

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Ce qui fait un couple, c’est la nourriture : un couple c’est quand deux respirent le même air, avalent la même nourriture – la même amertume ou la même joie. Et ces deux-là, qu’est-ce qu’ils mangent ? Ils mangent de la souffrance, du malheur. Ce qui fait un couple, c’est la nourriture : un couple … Lire la suite­­

Il y a cette pensée naïve que l’on ne peut retenir, la pensée d’un secret. Comme une nuit où toujours revenir. Le secret est banal, illimité : on a une photo, dans une enveloppe, sur soi. On ne la regarde jamais.

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Il y a cette pensée naïve que l’on ne peut retenir, la pensée d’un secret. Comme une nuit où toujours revenir. Le secret est banal, illimité : on a une photo, dans une enveloppe, sur soi. On ne la regarde jamais. Il y a cette pensée naïve que l’on ne peut retenir, la pensée d’un … Lire la suite­­

A vérité est sur des tréteaux dans un cercueil encore ouvert. La vérité a le visage d’un mort. C’est un visage retourné comme un gant. Un visage sans dedans ni dehors. Un mort c’est comme une personne. Un mort c’est comme tout le monde. Tout va vers ce visage, comme vers sa perfection. La peur, l’attente, la colère, l’espérance de l’amour et les soucis d’argent, tout va vers ce visage comme vers un dernier mot. Le mort se tait pour dire en une seule fois. Le mort dit vrai en ne disant plus et si, sur lui, l’on jette tant de silence, c’est pour ne rien entendre.

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A vérité est sur des tréteaux dans un cercueil encore ouvert. La vérité a le visage d’un mort. C’est un visage retourné comme un gant. Un visage sans dedans ni dehors. Un mort c’est comme une personne. Un mort c’est comme tout le monde. Tout va vers ce visage, comme vers sa perfection. La peur, … Lire la suite­­

Il a cinquante ans. C’est l’âge où un homme entreprend l’inventaire de ses biens. C’est quoi réussir sa vie. Ce qu’on gagne dans le monde, on le perd dans sa vie.

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Il a cinquante ans. C’est l’âge où un homme entreprend l’inventaire de ses biens. C’est quoi réussir sa vie. Ce qu’on gagne dans le monde, on le perd dans sa vie. Il a cinquante ans. C’est l’âge où un homme entreprend l’inventaire de ses biens. C’est quoi réussir sa vie. Ce qu’on gagne dans le … Lire la suite­­

On pense qu’on a très peu de temps dans la vie, qu’un an dure comme un sourire, que dix ans passent comme une ombre et que, dans si peu de temps, il ne reste qu’une seule chance, qu’une seule grâce : devancer notre mort dans la légéreté d’un sourire, dans l’errance d’une parole.

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On pense qu’on a très peu de temps dans la vie, qu’un an dure comme un sourire, que dix ans passent comme une ombre et que, dans si peu de temps, il ne reste qu’une seule chance, qu’une seule grâce : devancer notre mort dans la légéreté d’un sourire, dans l’errance d’une parole. On pense … Lire la suite­­