Ce n’est point dans une ménagerie où l’on tient en cage les secrets de Dieu qu’on apprend à connaître la sagesse divine : il faut l’avoir surprise, cette sagesse, dans les déserts, pour ne plus douter de son existence ; on ne revient point impie des royaumes de la solitude, regna solitudinis : malheur au voyageur qui aurait fait le tour du globe, et qui rentrerait athée sous le toit de ses pères !.

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Ce n’est point dans une ménagerie où l’on tient en cage les secrets de Dieu qu’on apprend à connaître la sagesse divine : il faut l’avoir surprise, cette sagesse, dans les déserts, pour ne plus douter de son existence ; on ne revient point impie des royaumes de la solitude, regna solitudinis : malheur au … Lire la suite­­

Heureux ceux que mon zèle enflamme ! Qui donne aux pauvres prête à Dieu. Le bien qu’on fait parfume l’âme ; On s’en souvient toujours un peu !.

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Heureux ceux que mon zèle enflamme ! Qui donne aux pauvres prête à Dieu. Le bien qu’on fait parfume l’âme ; On s’en souvient toujours un peu !. Heureux ceux que mon zèle enflamme ! Qui donne aux pauvres prête à Dieu. Le bien qu’on fait parfume l’âme ; On s’en souvient toujours un peu … Lire la suite­­

De la dépouille de nos bois L’automne avait jonché la terre Le bocage était sans mystère, Le rossignol était sans voix.

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De la dépouille de nos bois L’automne avait jonché la terre Le bocage était sans mystère, Le rossignol était sans voix. De la dépouille de nos bois L’automne avait jonché la terre Le bocage était sans mystère, Le rossignol était sans voix. Millevoye Le Dico des citations Les nouvelles citations

On a parfois le plus grand mal à concevoir et admettre, mon Dieu, tout ce que tes créatures terrestres s’infligent les unes aux autres en ces temps déchaînés. . Je regarde ton monde au fond des yeux, mon Dieu, je ne fuis pas la réalité pour me réfugier dans de beaux rêves – je veux dire qu’il y a de la place pour de beaux rêves à côté de la plus cruelle réalité – et je m’ entête à louer ta création, mon Dieu, en dépit de tout !.

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On a parfois le plus grand mal à concevoir et admettre, mon Dieu, tout ce que tes créatures terrestres s’infligent les unes aux autres en ces temps déchaînés. . Je regarde ton monde au fond des yeux, mon Dieu, je ne fuis pas la réalité pour me réfugier dans de beaux rêves – je veux … Lire la suite­­

Ceux qui ont disparu mêlent leurs visages au nôtre. Nous sommes étroitement liés, souterrainement, dans une métamorphose incessante. C’est pourquoi il est impossible de définir aussi bien la vie que la mort. On ne peut que parler d’une sorte de flux qui sans arrêt se transforme, s’assombrit puis s’éclaire de façon toujours surprenante. La mort a beaucoup de vertus, notamment celle du réveil. Elle nous ramène à l’essentiel, vers ce à quoi nous tenons vraiment.

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Ceux qui ont disparu mêlent leurs visages au nôtre. Nous sommes étroitement liés, souterrainement, dans une métamorphose incessante. C’est pourquoi il est impossible de définir aussi bien la vie que la mort. On ne peut que parler d’une sorte de flux qui sans arrêt se transforme, s’assombrit puis s’éclaire de façon toujours surprenante. La mort … Lire la suite­­

Chaque séparation nous donne une vue de plus en plus ample et éblouie de la vie. Les arrachements nous lavent. Tout se passe, dans cette vie, comme s’il nous fallait avaler l’océan. Comme si périodiquement nous étions remis à neuf par ce qui nous rappelle de ne pas nous installer, de ne pas nous habituer. La vie a deux visages : un émerveillant et un terrible. Quand vous avez vu le visage terrible, le visage émerveillant se tourne vers vous comme un soleil.

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Chaque séparation nous donne une vue de plus en plus ample et éblouie de la vie. Les arrachements nous lavent. Tout se passe, dans cette vie, comme s’il nous fallait avaler l’océan. Comme si périodiquement nous étions remis à neuf par ce qui nous rappelle de ne pas nous installer, de ne pas nous habituer. … Lire la suite­­

Nous sommes sans arrêt confrontés à des séparations. La vie a une main qui plonge dans notre corps, se saisit du cœur et l’enlève. Pas une fois, mais de nombreuses fois. En échange, la vie nous donne de l’or. Seulement, nous payons cet or à un prix fou puisque nous en avons, à chaque fois, le cœur arraché vivant.

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Nous sommes sans arrêt confrontés à des séparations. La vie a une main qui plonge dans notre corps, se saisit du cœur et l’enlève. Pas une fois, mais de nombreuses fois. En échange, la vie nous donne de l’or. Seulement, nous payons cet or à un prix fou puisque nous en avons, à chaque fois, … Lire la suite­­

Aujourd’hui, la coutume et la bien-pensance veulent que l’on insiste sur les ténèbres, et que, puisque tout est noir, on va rajouter une couche de noir. On va prendre une laque pour que ce soit bien plus solide. Notre monde est peut-être plus terrible qu’il n’a jamais été d’ailleurs. Mais je me dis : Faisons le travail de celui qui va regarder, qui va trouver quelques lueurs au fond de cette cave.

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Aujourd’hui, la coutume et la bien-pensance veulent que l’on insiste sur les ténèbres, et que, puisque tout est noir, on va rajouter une couche de noir. On va prendre une laque pour que ce soit bien plus solide. Notre monde est peut-être plus terrible qu’il n’a jamais été d’ailleurs. Mais je me dis : Faisons … Lire la suite­­