Quand on progresse dans la vieille forêt, quand on écrase sous ses bottes des branchettes perdues par les arbres, les sapins centenaires, les mélèzes noirs, quand on a le visage caressé ou battu par les mousses ruisselantes, on se trouve dans un univers intermédiaire, dans quelque chose où tout existe fortement, où rien n’est illusion, mais, en même temps, on a l’inquiétante sensation d’être prisonnier à l’intérieur d’une image, et de se déplacer dans un rêve étranger, dans un bardo où l’on est soi-même étranger, où l’on est un intrus peu sympathique, ni vivant ni mort, dans un rêve sans issue et sans durée.

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Quand on progresse dans la vieille forêt, quand on écrase sous ses bottes des branchettes perdues par les arbres, les sapins centenaires, les mélèzes noirs, quand on a le visage caressé ou battu par les mousses ruisselantes, on se trouve dans un univers intermédiaire, dans quelque chose où tout existe fortement, où rien n’est illusion, … Lire la suite­­

On y lisait que des apédeutes de Constantinople avaient donné, en très mauvais grec, un édit contre le plus grand capitaine du siècle, parce que ce héros avait prononcé ces paroles dans la chaleur de la conversation : La vérité luit de sa propre lumière, et on n’éclaire pas les esprits avec les flammes des bûchers. Les apédeutes assurèrent que cette proposition était hérétique, sentant l’hérésie, et que l’axiome contraire était catholique, universel, et grec : On n’éclaire les esprits qu’avec la flamme des bûchers, et la vérité ne saurait luire de sa propre lumière.

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On y lisait que des apédeutes de Constantinople avaient donné, en très mauvais grec, un édit contre le plus grand capitaine du siècle, parce que ce héros avait prononcé ces paroles dans la chaleur de la conversation : La vérité luit de sa propre lumière, et on n’éclaire pas les esprits avec les flammes des … Lire la suite­­

Comment se trouve-t-il tant d’hommes qui, pour si peu d’argent, se font les persécuteurs, les satellites, les bourreaux des autres hommes ?.

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Comment se trouve-t-il tant d’hommes qui, pour si peu d’argent, se font les persécuteurs, les satellites, les bourreaux des autres hommes ?. Comment se trouve-t-il tant d’hommes qui, pour si peu d’argent, se font les persécuteurs, les satellites, les bourreaux des autres hommes ?. Voltaire Le Dico des citations Les nouvelles citations

On parla de la longueur de nos infortunes et de la brièveté de la vie ; on remarqua que chaque profession a un vice et un danger qui lui sont attachés, et que depuis le prince jusqu’au dernier des mendiants, tout semble accuser la nature. Comment se trouve-t-il tant d’hommes qui, pour si peu d’argent, se font les persécuteurs, les satellites, les bourreaux des autres hommes ?.

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On parla de la longueur de nos infortunes et de la brièveté de la vie ; on remarqua que chaque profession a un vice et un danger qui lui sont attachés, et que depuis le prince jusqu’au dernier des mendiants, tout semble accuser la nature. Comment se trouve-t-il tant d’hommes qui, pour si peu d’argent, … Lire la suite­­