Louise Victorine Ackermann : (Oeuvre inconnue)

Ajouter un commentaire

L’homme:

Misérable grain de poussière
Que le néant a rejeté,
Ta vie est un jour sur la terre;
Tu n’es rien dans l’immensité.
[…]
Ta mère en gémissant te donna la naissance:
Tu fus le fils de ses douleurs;
Et tu saluas l’existence
Par des cris aigus et des pleurs.
[…]
Sous le poids de tes maux ton corps usé succombe,
Et, goûtant de la nuit le calme avant-coureur,
Ton oeil se ferme enfin du sommeil de la tombe:
Réjouis-toi, vieillard, c’est ton premier bonheur.

Louise Victorine Ackermann : ()

Laisser une réponse