Tuer pour meurtre est une punition hors de proportion avec le crime même. Le meurtre d’un condamné est infiniment plus terrible que celui commis par un assassin. L’homme que tuent les assassins, qu’on égorge la nuit dans un bois ou ailleurs, il espère encore, jusqu’au dernier moment, se sauver. Tandis qu’ici la dernière espérance, celle qui rend la mort dix fois plus supportable, vous est sûrement enlevée. Ici ce sont la sentence et le fait même qu’il est impossible d’y échapper qui rendent le supplice terrible. Fédor Mikhaïlovitch Dostoïevski
Tuer pour meurtre est une punition hors de proportion avec le crime même. Le meurtre d’un condamné est infiniment plus terrible que celui commis par un assassin. L’homme que tuent les assassins, qu’on égorge la nuit dans un bois ou ailleurs, il espère encore, jusqu’au dernier moment, se sauver. Tandis qu’ici la dernière espérance, celle qui rend la mort dix fois plus supportable, vous est sûrement enlevée. Ici ce sont la sentence et le fait même qu’il est impossible d’y échapper qui rendent le supplice terrible.
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