Depuis quatre mille ans il tombait dans l’abîme
Il n’avait pas encore pu saisir une cime,
Ni lever une fois son front démesuré.
Il s’enfonçait dans l’ombre et la brume, effaré,
Seul, et derrière lui, dans les nuits éternelles,
Tombaient plus lentement les plumes de ses ailes.
Victor Hugo : La fin de Satan
Victor Hugo : La fin de Satan
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