Un esprit incapable de révolte et d’indignation est un esprit sans valeur… Il faut prendre son parti de bien des choses mais pas facilement. André Gide : Journal d’André Gide
Archives mensuelles : septembre 2011
Georges Bernanos : Journal d’un curé de campagne
Je me disais donc que le monde est dévoré par l’ennui. Naturellement, il faut un peu réfléchir pour se rendre compte, ça ne se saisit pas tout de suite. C’est une espèce de poussière. Vous allez et venez sans la voir, vous la respirez, vous la mangez, vous la buvez, et elle est si fine, … Lire la suite
André Gide : Les nourritures terrestres
Nos actes s’attachent à nous comme sa lueur au phosphore. Ils nous consument, il est vrai, mais ils nous font notre splendeur. André Gide : Les nourritures terrestres
Ferdinand Sigismond Bac : La flûte et le tambour
Pour certains citadins la campagne est intolérable parce que son silence rejoint leur vide intérieur. Ferdinand Sigismond Bac : La flûte et le tambour
Joseph Ernest Renan : Souvenirs d’enfance et de jeunesse
Le but du monde est le développement de l’esprit, et la première condition du développement de l’esprit, c’est la liberté. Joseph Ernest Renan : Souvenirs d’enfance et de jeunesse
Charles-Louis de Secondat : Pensées et fragments
Il y a autant de vices qui viennent de ce qu’on ne s’estime pas assez, que de ce qu’on s’estime trop. Charles-Louis de Secondat : Pensées et fragments
Eugène Delacroix : Journal de Delacroix
L’homme est un animal sociable qui déteste ses semblables. Eugène Delacroix : Journal de Delacroix
Charles-Augustin Sainte-Beuve : Oeuvre inconnue
Ce qu’il y a de plus étonnant dans les hommes et de plus inépuisable en eux, c’est encore leur bassesse et leur platitude. Charles-Augustin Sainte-Beuve :
Nicolas Sébastien-Roch : Maximes et pensées
Telle est la misérable condition des hommes, qu’il leur faut chercher, dans la société, des consolations aux maux de la nature, et, dans la nature, des consolations aux maux de la société. Combien d’hommes n’ont trouvé, ni dans l’une ni dans l’autre, des distractions à leurs peines. Nicolas Sébastien-Roch : Maximes et pensées
Emile Cioran : Précis de décomposition
Essayez d’être libre: vous mourrez de faim. La société ne vous tolère que si vous êtes successivement serviles et despotiques; c’est une prison sans gardiens – mais d’où on ne s’évade pas sans périr. Emile Cioran : Précis de décomposition