Croyez-en mon expérience : si l’homme, constant dans ses affections, pouvait sans cesse fournir un sentiment renouvelé sans cesse, sans doute la solitude et l’amour l’égaleraient à Dieu même ; car ce sont là les deux éternels plaisirs du grand Être. Mais l’âme de l’homme se fatigue, et jamais elle n’aime longtemps le même objet avec plénitude. Il y a toujours quelques points par où deux cœurs ne se touchent pas, et ces points suffisent à la longue pour rendre la vie insupportable.

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Croyez-en mon expérience : si l’homme, constant dans ses affections, pouvait sans cesse fournir un sentiment renouvelé sans cesse, sans doute la solitude et l’amour l’égaleraient à Dieu même ; car ce sont là les deux éternels plaisirs du grand Être. Mais l’âme de l’homme se fatigue, et jamais elle n’aime longtemps le même objet avec plénitude. Il y a toujours quelques points par où deux cœurs ne se touchent pas, et ces points suffisent à la longue pour rendre la vie insupportable.

Croyez-en mon expérience : si l’homme, constant dans ses affections, pouvait sans cesse fournir un sentiment renouvelé sans cesse, sans doute la solitude et l’amour l’égaleraient à Dieu même ; car ce sont là les deux éternels plaisirs du grand Être. Mais l’âme de l’homme se fatigue, et jamais elle n’aime longtemps le même objet avec plénitude. Il y a toujours quelques points par où deux cœurs ne se touchent pas, et ces points suffisent à la longue pour rendre la vie insupportable. François-René de Chateaubriand

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