Il est remarquable que le simple fait d’arborer un masque soit devenu, en quelques années, un signe universel de protestation, la marque d’un désaccord avec la société, sa critique incarnée. Nous qui sommes des masques, un tel succès nous confirme : le masque récuse ce monde où chacun est assigné à se confondre avec son image et à en exhiber inlassablement l’identité servile.
Il est remarquable que le simple fait d’arborer un masque soit devenu, en quelques années, un signe universel de protestation, la marque d’un désaccord avec la société, sa critique incarnée. Nous qui sommes des masques, un tel succès nous confirme : le masque récuse ce monde où chacun est assigné à se confondre avec son image et à en exhiber inlassablement l’identité servile. Yannick Haenel