Je t’aime, tête dure, comme la mer aime le menu gravier de ses profondeurs ; mon amour ne t’engloutit pas moins ; et puissé-je être aussi pour toi, avec la permission des cieux, ce qu’est le gravier pour la mer ! t’aimant, j’aime le monde entier ; ton épaule gauche en fait partie ; non, c’est la droite qui a été la première, et c’est pour quoi je l’embrasse s’il m’en prend fantaisie ; ton autre épaule en fait aussi partie. On renverse la tête, on boit les mots, on ne sait plus rien, sinon qu’on ne veut pas cesser… Non, rien, … me taire entre tes bras.

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Je t’aime, tête dure, comme la mer aime le menu gravier de ses profondeurs ; mon amour ne t’engloutit pas moins ; et puissé-je être aussi pour toi, avec la permission des cieux, ce qu’est le gravier pour la mer ! t’aimant, j’aime le monde entier ; ton épaule gauche en fait partie ; non, c’est la droite qui a été la première, et c’est pour quoi je l’embrasse s’il m’en prend fantaisie ; ton autre épaule en fait aussi partie. On renverse la tête, on boit les mots, on ne sait plus rien, sinon qu’on ne veut pas cesser… Non, rien, … me taire entre tes bras.

Je t’aime, tête dure, comme la mer aime le menu gravier de ses profondeurs ; mon amour ne t’engloutit pas moins ; et puissé-je être aussi pour toi, avec la permission des cieux, ce qu’est le gravier pour la mer ! t’aimant, j’aime le monde entier ; ton épaule gauche en fait partie ; non, c’est la droite qui a été la première, et c’est pour quoi je l’embrasse s’il m’en prend fantaisie ; ton autre épaule en fait aussi partie. On renverse la tête, on boit les mots, on ne sait plus rien, sinon qu’on ne veut pas cesser… Non, rien, … me taire entre tes bras. Franz Kafka

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