Son pas enjambait l’océan ; son bras dressé Couronnait le monde : sa voix n’était qu’harmonie Comme les sphères à l’unisson quand il parlait à ses amis ; Mais quand il voulait terrifier et ébranler le globe, Il grondait comme le tonnerre. Sa munificence Ne connaissait pas d’hiver ; c’était un automne même Où plus on moissonne, plus la récolte donne ; ses plaisirs Etaient autant de dauphins qui s’ébattaient au-dessus De l’élément où ils vivaient ; sous sa livrée Marchaient couronnes et diadèmes ; îles et royaumes Comme pièces d’argent tombaient de ses poches.

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Son pas enjambait l’océan ; son bras dressé Couronnait le monde : sa voix n’était qu’harmonie Comme les sphères à l’unisson quand il parlait à ses amis ; Mais quand il voulait terrifier et ébranler le globe, Il grondait comme le tonnerre. Sa munificence Ne connaissait pas d’hiver ; c’était un automne même Où plus on moissonne, plus la récolte donne ; ses plaisirs Etaient autant de dauphins qui s’ébattaient au-dessus De l’élément où ils vivaient ; sous sa livrée Marchaient couronnes et diadèmes ; îles et royaumes Comme pièces d’argent tombaient de ses poches.

Son pas enjambait l’océan ; son bras dressé Couronnait le monde : sa voix n’était qu’harmonie Comme les sphères à l’unisson quand il parlait à ses amis ; Mais quand il voulait terrifier et ébranler le globe, Il grondait comme le tonnerre. Sa munificence Ne connaissait pas d’hiver ; c’était un automne même Où plus on moissonne, plus la récolte donne ; ses plaisirs Etaient autant de dauphins qui s’ébattaient au-dessus De l’élément où ils vivaient ; sous sa livrée Marchaient couronnes et diadèmes ; îles et royaumes Comme pièces d’argent tombaient de ses poches. Shakespeare

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