Aphoriste

Les plus pessimistes sur les hommes sont toujours dépassés par la réalité. Robert Brasillach : Oeuvre inconnue

C’est un petit jardin, désolé comme un champ, L’herbe rousse frémit sous un vent monotone, A l’ombre des vieux murs, que le lierre festonne. Au fond des cieux plombés, baigne un soleil couchant. L’herbe rousse frémit sous un vent monotone; Un oiseau près de moi file en s’effarouchant: Au fond des cieux plombés, saigne un … Lire la suite­­

L’homme avait dû marcher longtemps; il était vieux, Parcheminé, le chef branlant, le dos en voûte. Sur le bord du chemin, il cassait une croûte, Près d’une source claire au gazouillis joyeux. Il tenait dans ses doigts un bouquet d’églantine: Assis, le cul dans l’herbe, il mordait son pain noir Avec tant d’appétit que je … Lire la suite­­

Le bonheur est une récompense qui vient à ceux qui ne l’ont pas cherchée. Emile Auguste Chartier : Propos sur le bonheur

On entre, on crie Et c’est la vie! On crie, on sort Et c’est la mort. Charles Ausone de Chancel : Oeuvre inconnue

Il pleut, et le vent vient du nord. Tout coule. Le firmament crève. Un bon temps pour noyer son rêve Dans l’océan noir de la mort! Noyons-le. C’est un chien qui mord. Houp! Lourde pierre et corde brève! Et nous aurons enfin la trêve, Le sommeil sans voeu ni remords. Mais on est lâche; on … Lire la suite­­

Le souvenir est l’espérance renversée. On regarde le fond du puits comme on a regardé le sommet de la tour. Gustave Flaubert : Bouvard et Pécuchet

La censure, quelle qu’elle soit, me paraît une monstruosité, une chose pire que l’homicide; l’attentat contre la pensée est un crime de lèse-âme. La mort de Socrate pèse encore sur le genre humain. Gustave Flaubert : Oeuvre inconnue